Les personnes sont disposées relativement à l'observateur occidental (Vincent / Mansour) dans le Yémen des années 2000 - autrement dit selon leur place dans l'intrigue ethnographique principale, celle de mes rapports avec Ziad vs. “les informateurs” (Le Pacte).

Liens directs :
(détails en dessous)

Commerçants (via Taher) : Khaldoun et Lotfi (horlogers), Na'if (vêtements), AmmarH (épicerie/anglais), AmmarR (épicerie)

Carrefour : Mohammed Ali et les hommes de peines (les Asbur, les porteurs), également les étudiants.

Quartier (famille de Ziad) : Ammar (cousin proche), Nabil (grand frère), Yazid (petit frère), Waddah (cousin éloigné)
+ Taher Nabil (neveu).

Ziad en octobre 2003.

Ziad

Nabil en 2003.

Yazid en 2004, vendant des jus de citron et des samoussas sur le carrefour.

• L'aîné nabil (1973-2006), directeur-adjoint à l'inspection des souks ;
• Le cadet ziad (né en 1979), expert-comptable et contrôleur financier ;
• Le benjamin yazid (né en 1982), mécanicien, garçon de café, puis chef de quartier (à partir de 2009).

Concernant la fratrie de Ziad, voir pour l'instant sur mon ancien site : Mes textes sur la famille de Ziad

Ammar en 2003, avec la plus jeune génération du quartier.

• La fratrie d'abdulrahman (professeur de français à Aden, au mariage duquel j'ai rencontré Ziad…).
• Abdallah al-'A'idî
• Mohammad al-qadiri, l'ami fidèle de Yazid. Son petit frère mustafa
• Wâ'il (personnage de ma maîtrise) et son petit frère Ramzî, futur homme de main de Yazid.

Pour bien comprendre les rôles respectifs des cousins, il faut connaître l'histoire des deux femmes du grand-père : Maryam “la Taezie” / “la Sanaanie” (ou la “Turque”).

Ammar est le cousin immédiat de Nabil, Ziad et Yazid (il est l'aîné de la deuxième fille de Maryam), et c'est un témoin de premier plan. Ammar est peut-être le seul à avoir compris le drame qui se jouait à toutes les étapes de l'histoire.

Waddah à Sanaa, le 25 février 2006

Waddah (page avec l'essentiel)
Cousin plus éloigné (à travers la seconde épouse du grand-père), il vit à Sanaa mais a grandi au Hawdh, et joue un rôle-clé dans mon premier passage à l'écriture. Je le retrouve chaque année à mon retour au Yémen, parallèlement aux démarches du permis de recherche : à travers lui, d'une certaine manière, je négociais mon rapport au Régime.
⇒ Le dossier Waddah (liens ordonnés vers différents textes).

• Fuwwâz
• Jalâl
• et ci-dessous ↴

• Muhammad al-Qubbati (mercerie du souk al-samil / étudiant avec Ziad à l'université).
• Abdallah al-Râzihî (tient la brouette de son père souk al-samil / diplômé de comptabilité).
• bassam “kebab” (personnage de ma maîtrise en 2003 / victime d'un attentat symbolique en 2013)
• moncef “al-zurqa”

à Taez, le monde des commerçants est très proche du monde des études. les commerçants sont très souvent étudiants, car les deux activités vont de pair dans les stratégies d'émigration.

J'entre dans ce milieu à travers Taher.

Khaldoun en 2004, taquine al-Shamîrî le vendeur ambulant.

(Rencontré via Taher al-Quadassi :) Khaldoun, fils de l'horloger du carrefour et étudiant en droit, est le second personnage de mon premier séjour (2003). Plus en retrait les années suivantes, lassé par ses frères “bout-en-train”, un peu dégouté par la sociabilité du carrefour (dont participe l'issue de mon premier terrain), il fait sa vie ailleurs. Il sera l'avocat de Nabil en 2005-2006.

En 2006, son frère aîné Lotfi est de retour d'Aden. Personnage haut en couleur (“on a un spécimen pour ta prochaine enquête”, me disent d'emblée les commerçants…), c'est lui qui me sort pour de bon du quartier de Ziad, et m'enseigne l'art oratoire de la vulgarité (voir dans la vidéo de mes adieux à Taez, la partie qui lui est consacrée).

Na'if installé devant sa boutique avec ses compères Shadhwan et Lotfi, le 31 août 2008.

Na'if tient un magasin de vêtements (que tenait autrefois Taher). Jeune homme d'une grande beauté, il est par ailleurs le seul qui n'ait pas son père sur le dos, donc tous les boutiquiers voisins viennent prendre des pauses chez lui.

La boutique est la base arrière du trio qu'il forme avec son ami Shadhwan (administrateur chez Ha'il Sa'îd) ainsi que son voisin Khaldoun (remplacé ensuite par Lotfi).

Tous les jeunes qui tenaient la boutique familiale et prenaient des poses de temps en temps chez Na'if, tous plus ou moins étudiants.

Ammar al-Ra'wi lit une revue derrière le comptoir (Octobre 2007).

Al-Hawi et ses fils dans leur épicerie (2003 ou 2004).

Surtout :

• Shakib al-Hawi : il a repris l'épicerie familiale à la place de son frère aîné Ammar al-Hawi, prof d'anglais à l'université.
• Ammar al-Ra'wi

aussi :

• Mohammed Sharaf

Les brouettes, commerçants ambulants qui ont leurs habitudes devant ces boutiques-là (rapport de patronage). Notamment :

• al-Shamîrî
• al-'Udaynî

—-

voir l'article : « Les hommes de peine dans l'espace urbain : spécialisations régionales et ordre social à Taez » (paru en 2008, mais fondé essentiellement sur mon terrain de 2004).

Les ouvriers Asbur sur le carrefour - interdits de margelle - en 2004 (Mohammed Ali est le deuxième en partant de la droite).

• Les Asbur

Mohammed Ali sur la margelle, en novembre 2008.

Un jeune citadin qui vivait sur le rond-point parmi les travailleurs ruraux (Asbur).
(L'une de mes rares alliances d'enquête postérieure à mon premier terrain, qui a aussi su me confronter à l'impasse).

• Mohammed Ali
• Khaled (ami de Mohammed Ali vers 2006)

Issus de la région d'al-Bayda, assez éloignée de Taez en direction de l'Est, ils sont souvent peintres.

Des hommes de peine qui travaillent en fait pour les citadins, liés par des relations de patronage aux commerçants locaux.

En 2003 :

• Tarek, qui vit à l'autre bout de la ville, est mon seul contact à Taez lors de mon arrivée (via mon ami Samir Monassar, qui est mon assistant d'arabe à Paris mais qui est originaire de Sanaa).
• Tarek me confie le soir-même à Taher, dans l'appartement du directeur du département de Français.
• Nous sommes tous invités au mariage d'Abdulrahman, dans un quartier du Hawdh où je rencontrerai Ziad.
• Mais parallèlement, Taher m'a présenté à ses amis commerçants (Khaldoun notamment), juste à côté sur le carrefour du Hawdh.

Je m'implante en marchant sur les pieds d'un peu tout le monde, il faut bien le reconnaître : je m'émancipe de leur hospitalité. Mais en même temps c'est inévitable. Ce milieu est un panier de crabes et je suis forcément amené à jouer de ces dissensions, ce sont les règles du jeu.
⇒ « Qui m'a conduit au Hawdh? » (2018) : texte sur l'ambivalence de ces relations dans les premières semaines, qui se résout par mon “coup de foudre” pour Ziad.

En 2006 :

• Nouvelle promotion du département de Français (avec Tarek et Gihad, Abdallah Saif etc.), avec laquelle je noue des rapports dans cette nouvelle phase de mon enquête, à travers Taher qui est leur enseignant.
• Mustafa Naji de l'Université de Sanaa, rencontré via les mêmes réseaux.

• Anne-Marie Planel
• Richard Planel
• Jocelyne Dakhlia
• Florence Weber
• …