J'ai repéré d'emblée, dans la vision géopolitique de Ziad ou même son rapport aux People, l'influence de ce que j'appelle la matrice monothéiste*.
Le 4 avril 2024, Ziad publie un post particulièrement limpide. Il y décrit une sorte de voyage immobile dans l'appréhension archéologique* des réalités contemporaines, ou plutôt des nouvelles que la cyberstructure lui en rapporte. Une démarche douloureuse, fondée sur une tension toujours renouvelée entre l'effort conceptuel et l'engagement empathique sur des réalités distantes, quitte à devenir étranger à son propre environnement. Une ethnographie* du pauvre, en quelque sorte.

Je suis frappé par l'écho avec ma propre démarche d'exploration (voir section du wiki) menée depuis Sète (2014-2022), beaucoup à travers Wikipedia, qui m'a également conduit à la notion de matrice monothéiste.
Noter cependant que l'engagement de Ziad avec la ‣Cyberstructure est postérieur : c'est justement la fin de ma période sétoise (sanctionnée par ma tentative avortée d'installation en Arabie Saoudite) qui conduit Ziad à s'aventurer sur Facebook, en décembre 2022. Il ne l'aurait pas fait jusque là, car Ziad se protège des technologies depuis très longtemps - à commencer par le téléphone, qu'il refusait d'utiliser dès 2006 (ce fut l'un des premiers signes de sa « folie »…). En 2021, Ziad préférait traîner des carcasses de fer, organisant leur recyclage à l'échelle de la ville (comme on le voit dans la vidéo de Samir Ismaïl, et il s'en justifie dans son entretien à Watani FM).
Cette longue phase « chrysalide » est évidemment ce qui justifie son sentiment actuel de dominer la structure cybernétique comme personne - ou dit autrement, d'être sur le point de rejoindre Dieu le ‣Père.