fr:valoriser:academia:intersexuation

Pour comprendre mon interaction avec l'institution universitaire, il faut prendre en compte trois niveaux d'intersexuation, trois niveaux de contraintes systémiques, correspondant à des temporalités institutionnelles très différentes :

1. l'intersexuation de la méthode ethnographique, qui s'impose en gros depuis 1945, dans l'ère postcoloniale* ;
   (voir fr:atelier:methodologie:ethnographie:intersexuation)
2. l'intersexuation de l'institution universitaire en elle-même, liée à son fonctionnement qui est cybernétique* depuis ses origines au XIe siècle - au sens où la hiérarchie universitaire exerce un rétro-contrôle sur les corporations de travailleurs intellectuels
   (voir la page Histoire de l'université dans la section Explorer).
   ⇒ c'est cela que j'appelle « intersexuation académique », très spécifiquement.
   L'intersexuation académique ne se réduit pas à la féminisation de l'université…
3. Encore en arrière plan, il faut sans doute poser l'existence d'une intersexuation inhérente à l'Occident - inhérente à la dynamique qu'on appelle Occident - en germe dès la mise en place de la matrice monothéïste.
   (voir fr:explorer:intersexuation)
   Cet arrière-plan anthropologique explique :
   1. que le phénomène des universités ne prend que dans l'Occident latin ;
   2. qu'il n'est pas si simple pour moi d'en appeler à la société non-universitaire, qui n'a pas été un recours, comme je l'espérais lors de mon installation à Sète (2014).
      Il explique en fait le phénomène macroniste, ou comme dit Emmanuel Todd, « la démocratie minée par l'éducation supérieure » (chapitre 12 de son livre Où en sommes nous).

Je traite un peu de ces choses dans les textes suivants (mais de manière moins ordonnée) :

• De la féminisation des sciences sociales (février 2023)
• Le cumul des vulgarités (février 2022)