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Qui je suis?

Vincent Planel, né à Paris en 1980, anthropologue indépendant.
Spécialiste du Moyen-Orient sous l’angle des rapports entre islam et sciences sociales.

(Curriculum Vitae)

Frise chronologique Les dates renvoient vers l'index des moments (l'un des principes de classement de ce wiki).

Je découvre le Yémen en juillet 2001, à l’occasion d’un stage linguistique d’arabe. Élève de l’Ecole Normale Supérieure, j’ai la chance de reprendre un cursus en anthropologie et de travailler sur ce pays pendant une dizaine d’années. Je choisis alors Taez, Capitale d’une première modernité yéménite (1948-1962), encore considérée comme la ville de l’éducation…

17 novembre 2008 Avec Ziad al-Khodshy en novembre 2008.

Au fil des ans, je constate l’échec professionnel et familial du Za’îm Ziad, expert comptable et personnage charismatique local, dont j’ai fait le héros de ma première enquête (2003). Ziad est finalement interné par sa famille en janvier 2007, au milieu de ma seconde année de thèse. Je décide alors de recentrer ma thèse sur les coulisses de cette étrange « schizophrénie », où les problématiques de changement social croisent les contradictions intimes de l’enquêteur. Après mon allocation de recherche à l’Université d’Aix-Marseille (2005-2008), je reçois du CNRS l’encouragement du Prix Michel Seurat (2009).
Mais avec l’irruption des Printemps Arabes (2011), le projet prend encore une autre dimension : ville sans histoires, qui intéressait peu pour elle-même la recherche étrangère, Taez prend soudain la tête d’un soulèvement unitaire dans l’ensemble du pays. Conscient des implications pour l’avenir, je tente de faire entendre ma différence et me retrouve peu à peu isolé, rattrapé par ma formation scientifique initiale (1998-2002). Car à travers l’histoire avec Ziad, je tente de faire valoir une alliance nouée avant mon premier passage à l’écriture, lorsque j’étais encore un peu physicien…

Depuis le Djébel Sabir, le quartier de Hawdh al-Ashraf. La ligne de front qui traverse Taez depuis 2015, tracée sur une vieille photo (j’ai vécu à Taez par intermittence de 2003 à 2010).

Début 2014 je décide de m’installer à Sète, petite ville portuaire près de Montpellier, où j’ai un peu de famille et où vit une importante communauté musulmane (essentiellement d’origine marocaine). Depuis une décennie, je n’ai connu que l’immersion solitaire au Yémen et la tour d’ivoire académique : je constate la difficulté de m’articuler aux logiques existantes dans le domaine du travail social et socio-culturel, et me résous finalement à enseigner les mathématiques. En arrière-plan du défi pédagogique, je mène une réflexion sur la place des mathématiques dans l’histoire des idées. Ce travail m’amène à reconstruire peu à peu la culture littéraire classique qui m’avait fait défaut.
En lien avec les tragédies qui frappent alors la société française, j’entame en 2016 une formation en droit sur les questions de laïcité, et poursuis ma formation autodidacte en théologie monothéiste comparée. Fin 2017, je reprends l’écriture sur mon enquête au Yémen. Fin 2018, l’irruption du mouvement Gilet Jaune me ramène vers l’engagement citoyen.

Vue aérienne de Sète Le monde vu de Sète (2014-2022)

Après une tentative d’expatriation au Moyen-Orient, je suis maintenant de retour en Région Parisienne, dans la maison où j’ai grandi.
Ce wiki m’aide à travailler la cohérence de mes propositions (Pourquoi ce wiki? / Résumé des trois sections).

Antony, ou les paradoxes d'une éducation parisienne
(voir la page Vincent).

fr/qui_je_suis.txt · Dernière modification : 2023/06/03 13:37 de mansour

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