Homoérotisme
Il y a eu un « moment homoérotique » des études sur le Moyen-Orient dans le monde universitaire occidental, moment qu’on peut situer entre le 11 septembre 2001 et les révolutions de 2011, chez des auteurs qui tentaient de pointer là l’origine diffuse d’un blocage démocratique supposé. Appliqué à des comportements ou à une esthétique, l'adjectif permettait de suggérer un lien avec la notion moderne d'homosexualité*, sans pour autant se prononcer quant à son caractère avéré.
Je me suis inscrit dans ce courant au début de ma thèse (2005-2006). J'ai conservé ce terme après 2007, mais sans la moindre insinuation et dans le cadre d’une approche interactionniste plus rigoureuse, juste comme synonyme de : homosexualité de l’observateur.
Rétrospectivement, je perçois une filiation avec la notion d'« homosexualité refoulée », liée à l'hypothèse psychanalytique de la « sexualité infantile ».
⇒ voir de préférence l'entrée intersexuation.