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Jocelyne Dakhlia
Historienne et anthropologue franco-tunisienne de l'EHESS, elle est ma directrice de recherche de 2004 à 2012.
- « Pouvoir et passions en terre d’Islam », entretien assez synthétique de février 2014 (où elle affirme notamment « L’enquête de terrain (…) m’est apparue peu à peu comme une pratique violente »).
Intervention lors d'une table ronde organisée par le journal Mediapart, le 22 janvier 2015.
(Concernant les initiatives de l'islam dit-inclusif, ma propre position est expliquée sur la page :
Islam et homosexualité : mon interaction avec Ludovic-Mohamed Zahed).
Comment elle est entrée sur le terrain?
Jocelyne Dakhlia a fait son premier travail dans le Sud tunisien, dans la région d'origine de son père. Elle le raconte plus précisément au début du livre tiré de sa thèse (anecdotes sur la pré-éminence de la lignée paternelle soulignée par ses interlocuteurs) : L’oubli de la cité. La mémoire collective à l’épreuve du lignage dans le Jérid tunisien (La découverte, 1990).
(Index des entrées sur le terrain).
La notion d'Homoérotisme
- D'abord évoquée dans son ouvrage L’Empire des passions. L’arbitraire politique en Islam, Paris, Aubier, 2005.
(Livre où je retrouve le “script” de mon premier séjour).
Recension à l'époque dans le journal Le Monde.
- « Homoérotismes et trames historiographiques du monde islamique », Annales. Histoire, Sciences Sociales 2007/5, pp. 1097-1120. (sur les enjeux profonds associés à cette problématique).
⇒ atelier:methodologie:homoerotisme
(sur mon appropriation de cette notion dans le cadre de la méthodologie ethnographique, à partir de l'automne 2005).
⇒ Ma soutenance de DEA (septembre 2005)
(pour mieux comprendre mes rapports avec Jocelyne Dakhlia et le ciment de cette direction).