Intégration

En mathématiques l’intégration est une somme de parties, addition d’une infinité de divisions infinitésimales, qui converge néanmoins vers une quantité finie.
En physique, on s’efforce de modéliser des situations réelles complexes d’une manière qui soit mathématiquement intégrable. Lorsqu’on y arrive, on tient une explication*. Donc en termes batesonien, l’intégration apparaît comme une tautologie* de très longue portée.
En microhistoire*, on tente d’expliquer la réussite ou l’échec d’un acteur historique particulier, en s’interrogeant sur les conditions qui président à l’intégration des actions individuelles - « l’agrément de Dieu », en termes pré-modernes.
En théologie monothéiste, Dieu conditionne l’agrément des actions individuelles, à travers la médiation tautologique d’un message révélé, qui permet leur intégration. De fait, a-t-on connaissance de phénomènes sociaux de portée comparable aux traditions monothéistes ? À ce jour, ce type d’intégration n’a été réalisé ni par les mathématiques, ni par les sciences modernes et « transhumanistes ».
Note : La cohérence de toute cette affaire se retrouve probablement dans les croyances philosophiques et religieuses de Descartes, Leibnitz, et autres inventeurs du calcul infinitésimal.