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Partie aussi appelée “ethnographie” (dans le jargon de Mansour).

Il s'agira d'abord de présenter :

• qui est Ziad?
• qui est Mansour?
  

en nous situant dans nos familles, nos quartiers respectifs, les institutions particulières qui nous ont forgé, en France et au Yémen.

Ensuite, il s'agira de comprendre notre relation, et d'abord son déploiement dans le temps :

• les circonstances de notre rencontre (13-17 août 2003), et les facteurs derrière l'établissement de cette alliance d'enquête ;
• le fonctionnement de notre alliance, et ses limites (août-septembre 2003) ;
• les circonstances de mon premier passage à l'écriture (octobre 2003) pour ma maîtrise d'ethnologie (soutenue en juin 2004) ;
• nos évolutions parallèles les années suivantes, jusqu'à mon retrait du Yémen (novembre 2010), juste à la veille des Printemps Arabes de 2011 ;
• la décennie suivante, sur laquelle nos interactions directes se comptent peut-être sur les doigts d'une seule main.

Au fond il s'agit de comprendre ce qui nous fait tenir l'un et l'autre dans nos pays respectifs : pourquoi Mansour est converti à l'islam, et pourquoi Ziad nous dit qu'il est Jésus.

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Ici, il s'agit d'inscrire notre histoire particulière dans le monde.

Mais pas juste de la noter quelque part - dans une thèse, un livre, un registre…
Disons que la relation entre Ziad et Mansour est un baromètre : comment fonctionne-t-il? Que mesure-t-il exactement? Au préalable, il faut comprendre “l'appareil de mesure”.

Puis il s'agira d'explorer le monde à partir de notre histoire particulière.