> (…)Or les musulmans diplômés[[fr:glossaire:musulman_diplome|*]], à l’heure de l’éducation supérieure de masse, ont une fâcheuse tendance à se complaire dans une idée, qui finalement les enferme : l’islam serait une religion purement rationnelle. Je soupçonne cette idée d’être enracinée dans une théologie ash’arite sous-jacente, qui refuse l’idée d’incarnation[[fr:glossaire:incarnation|*]] (voir glossaire) : ce ne serait pas la //lettre// coranique qui serait incréée, seulement sa //signification//. Et donc en gros, la raison serait descendue avec l’islam, comme une sorte de « package » dans un cyberespace parallèle. Après le babillage attendrissant de l’Antiquité grecque, elle serait arrivée de nulle part, née comme on dit « de la cuisse de Jupiter », ou plutôt de la cuisse du dieu « Islam ». Cette théologie renferme un paganisme qui s’ignore, par ignorance de la //structure qui relie//<sup>[[fr:explorer:auteurs:gregory_bateson:11_citations#GB5]]</sup>. Et seul l’engagement des musulmans dans des histoires particulières, des histoires réelles, est susceptible d’y mettre un terme. (…)\\ Dans ce contexte, je me crois fondé à reconnaître la divinité du corps de Ziad : l’incarnation en lui du Dieu sociologique, distinct bien sûr du Dieu unique, mais que tant de musulmans lui associent impunément. Dans mon approche du Saint Coran ([[fr:ziad:date:2024:shawwal_1445|📖 Shawwal 1445]]), je me crois fondé à adopter Ziad comme compagnon, à rechercher entre les pages les signes de sa présence, faute d’accès alternatif à l’incarnation du message. Mais pour qu’une telle démarche soit concevable, encore fallait-il que sa parole redescende parmi nous. | > (…) Or les musulmans diplômés[[fr:glossaire:musulman_diplome|*]], à l’heure de l’éducation supérieure de masse, ont une fâcheuse tendance à se complaire dans une idée, qui finalement les enferme : l’islam serait une religion purement rationnelle. Je soupçonne cette idée d’être enracinée dans une théologie ash’arite sous-jacente, qui refuse l’idée d’incarnation[[fr:glossaire:incarnation|*]] (voir glossaire) : ce ne serait pas la //lettre// coranique qui serait incréée, seulement sa //signification//. Et donc en gros, la raison serait descendue avec l’islam, comme une sorte de « package » dans un cyberespace parallèle. Après le babillage attendrissant de l’Antiquité grecque, elle serait arrivée de nulle part, née comme on dit « de la cuisse de Jupiter », ou plutôt de la cuisse du dieu « Islam ». Cette théologie renferme un paganisme qui s’ignore, par ignorance de la //structure qui relie//<sup>[[fr:explorer:auteurs:gregory_bateson:11_citations#GB5]]</sup>. Et seul l’engagement des musulmans dans des histoires particulières, des histoires réelles, est susceptible d’y mettre un terme.\\ (…) Dans ce contexte, je me crois fondé à reconnaître la divinité du corps de Ziad : l’incarnation en lui du Dieu sociologique, distinct bien sûr du Dieu unique, mais que tant de musulmans lui associent impunément. Dans mon approche du Saint Coran ([[fr:ziad:date:2024:shawwal_1445|📖 Shawwal 1445]]), je me crois fondé à adopter Ziad comme compagnon, à rechercher entre les pages les signes de sa présence, faute d’accès alternatif à l’incarnation du message. Mais pour qu’une telle démarche soit concevable, encore fallait-il que sa parole redescende parmi nous. |