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fr:atelier:methodologie:dilate [2022/03/22 08:32] – mansour | fr:atelier:methodologie:dilate [2023/07/08 12:45] – mansour |
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<WRAP rightalign>[[https://old.taez.fr/sites/2018-2020/aniblog/|Mon Aniblog]]\\ <wrap lo>(Autres traductions d'Ani Difranco)</wrap></WRAP> | <WRAP rightalign>[[fr:valoriser:scenographie:ani_difranco|Mon Aniblog]]\\ <wrap lo>(Autres traductions d'Ani Difranco)</wrap></WRAP> |
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//"Every song has a you, a you that the singer sings too…"// | //"Every song has a you, a you that the singer sings too…"// |
Ci-dessous, deux textes importants de [[fr:explorer:auteurs:florence_weber|Florence Weber]], qui m'a formé à l'ethnographie réflexive il y a une vingtaine d'années, et qui reste à mes yeux une référence incontournable : | Ci-dessous, deux textes importants de [[fr:explorer:auteurs:florence_weber|Florence Weber]], qui m'a formé à l'ethnographie réflexive il y a une vingtaine d'années, et qui reste à mes yeux une référence incontournable : |
* [[https://www.persee.fr/doc/espat_0339-3267_1991_num_47_1_3788|« L'enquête, la recherche et l'intime ou : pourquoi censurer son journal de terrain ? »]]. EspacesTemps 47‑48 (1991): 71‑81. | * [[https://www.persee.fr/doc/espat_0339-3267_1991_num_47_1_3788|« L'enquête, la recherche et l'intime ou : pourquoi censurer son journal de terrain ? »]]. EspacesTemps 47‑48 (1991): 71‑81. |
* [[https://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1990_num_2_1_1035|« Journal de terrain, journal de recherche et auto-analyse (entretien avec Gérard Noiriel) »]]. Genèses. Sciences sociales et histoire, nᵒ 2, décembre (1990): 138‑47. | * [[https://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1990_num_2_1_1035|« Journal de terrain, journal de recherche et auto-analyse (entretien avec Gérard Noiriel) »]]. Genèses. Sciences sociales et histoire, nᵒ 2, décembre (1990): 138‑47. ([[fr:atelier:methodologie:feminisme_et_post-colonialite|extrait commenté]]) |
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Cette chanson, je tiens à la mettre au centre de mon argument, car peu de sociologues ont le courage d’admettre ce qu’Ani Difranco exprime ici - à savoir que les sciences sociales éloignent, qu’elles peuvent devenir complètement déconnectées du réel dans certaines circonstances. Elles ne parlent alors que d’elles-mêmes, bien qu’elles prétendent parler des autres : elles expriment la vérité de leurs propres institutions. Et si elles s’en rendent vaguement compte, elles se retournent d’abord contre un interlocuteur fantasmé, qui n’est autre que leur producteur ou leur ingénieur du son… | Cette chanson, je tiens à la mettre au centre de mon argument, car peu de sociologues ont le courage d’admettre ce qu’Ani Difranco exprime ici - à savoir que les sciences sociales éloignent, qu’elles peuvent devenir complètement déconnectées du réel dans certaines circonstances. Elles ne parlent alors que d’elles-mêmes, bien qu’elles prétendent parler des autres : elles expriment la vérité de leurs propres institutions. Et si elles s’en rendent vaguement compte, elles se retournent d’abord contre un interlocuteur fantasmé, qui n’est autre que leur producteur ou leur ingénieur du son… |
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